POLITKOVSKAIA

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VOILA BIENTOT DEUX ANS QUE LA JOURNALISTE RUSSE

 

Anna POLITKOVSKAIA

était assassinée à la porte de son domicile. Mondialement estimée pour son courage et son intégrité, elle couvrait notamment la guerre en Tchétchénie dont elle  dénonçait les atrocités. Son décès intervint la veille de la parution d’un de ses articles peu favorables au pouvoir Poutine.

Aujourd’hui,
je lis dans « La Provence« , que le dossier d’instruction concernant ce meurtre va être transmis à un Tribunal militaire ; selon les dires de son fils Ilya Polikovski  lors d’une conférence de presse au siège de Reporters sans Frontières.
Le crime a été commis le 7 octobre 2006. Le parquet général a clos l’enquête le 18 juin 2008. Sur 10 suspects …trois sont inculpés  ; un quatrième, ancien officier du FSB (services secrets ex-KGB) Pavel Riagouzov est simplement accusé d’abus de pouvoir- extorsion de 10.000 dollars.

Selon le parquet le véritable meurtrier est en fuite en Europe occidentale. 
La famille déplore que l’exécuteur et les commanditaires ne seront pas sur le banc des accusés.
Le secrétaire de RSF… J.F. Julliard  craint que les autorités russes fassent beaucoup de bruits autour de ce procès afin de pouvoir affirmer que l’affaire est close.

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 Nous avons un devoir de mémoire à observer envers tous ces journalistes-reporters-photographes qui perdent la vie pour nous informer afin que nous puissions décider démocratiquement, en nos âmes et consciences des chemins à suivre pour  notre devenir.
La situation des médias en Russie est très préoccupante…19 journalistes ont été tués de puis 2000… et c’est le black-out total sur le conflit dont se préoccupait la courageuse plume.

En hommage à sa mémoire je me permets de vous signaler la sortie de son livre posthume

« QU ‘AI JE FAIT  …VILAINE ? «  
(Reprenant ces dix derniers articles et quelques réflexions)

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Puissent les journalistes-reporters-photographes continuer leurs métiers essentiels au maintien de l’évolution des consciences humaines… la confiance entre eux et leurs informateurs ne pas être troublée par des interférences liberticides.