Obama/Nicolas…1er test ?

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Le 15 novembre risque d’être une journée très chargée pour les agences de presse…et significative pour les observateurs.
Pourquoi ? 
Le même jour, dans des lieux du globe très éloignés, devraient se tenir deux réunions importantes  pour la sécurité de la planète.

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Une à Washington, à la demande du président Sarkosy, au nom de l’Europe, afin d’établir le cadre des réformes à apporter au système monétaire international … pour  neutraliser les effets de la crise financière sur l’économie réelle. Et éviter une récession semblable à celle de 1929 alors que le spectre se fait de plus en plus menaçant.

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L’autre  sur le continent entre le président Russe Medvedev et Barack Obama …afin de  neutraliser les effets dévastateurs des « incidents » intervenus en Géorgie. Et éviter un retour au temps de la guerre froide,  préjudiciable aux intérêts de l’Occident.
Quel est des deux évènements celui qui déplacera le plus les médias, donnera le plus de commentaires ?
La première sortie du futur président des Etats-Unis ; sa rencontre avec le président Russe ?  Ou le sommet du G20, demandé par Nicolas Sarkosy, qui se déroulera  à Washington, (précédé par deux réunions préparatoires : une à Bruxelles pour harmoniser la position de l’Europe ; une à Sao Paulo de la BRIC /Brésil- Russie- Inde-Chine,  pour accorder les revendications des pays émergents ), et qui doit être suivi de plusieurs sommets « d’application » ?

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Le samedi 15 novembre se place sous l’Egide de Saint-ALBERT…Espérons que ce père de l’Eglise (mort en 1280 à Cologne, canonisé en 1323 par JeanXXII) protégera les deux réunions !  Sa personnalité est tout indiquée pour veiller aux discussions. Qui était ce religieux ? Issu de la noblesse de Bavière il était très doué pour les études et passionné de recherches. Il enseigna  ; puis fut évêque de Ratisbonne deux ans pour obéir à sa hiérarchie…qui s’aperçut très vite qu’il n’était pas dans son élément. On le rendit donc à ses diverses recherches (théologie, nature, chimie-alchimie etc..) et son professorat. Sa grande préoccupation fut de rendre accessible la pensée d’ARISTOTE  (redécouverte dans des manuscrits arabes à Cordoue) et de la mettre en harmonie avec la  pensée chrétienne. Ce fut le grand savant de son époque. Un esprit porté à la synthèse harmonieuse entre la vie réelle et l’idéal de la Foi. Il est le patron des scientifiques. (Il serait l’auteur du Grand Albert un Grimoire ésotérique).  

Il eut pour élève  St Thomas Aquin (né à  Naples vers 1225 – mort le 7 mars 1274). D’une amitié indéfectible, quand son disciple fut accusé d’hérésie il fit un long voyage (pour l’époque) pour aller le défendre. 

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On sait que le G20 ne s’annonce pas sous de bons auspices. Deux thèses s’affrontent avec rudesse. D’une part….. Georges BUSH qui veut voir le sommet « Réaffirmer l’engagement des grands principes de l’économie de marché, ouverte, compétitive, d’une expansion du commerce et d’un accroissement des flux des capitaux et des investissements« ,  selon le porte parole de la Maison Blanche Dana Perino.

D’autre part….. Nicolas SARKOSY qui, au nom des 27 déclare  » Nous demandons à être écoutés, entendus et vite. Je ne viens pas participer à un sommet de mondanités. Les européens ne se contenteront pas de quelques principes vagues« .

On le voit, les deux côtés de l’Atlantique ne tirent pas les mêmes leçons de la Crise financière. On se demande même si le « cow boy » réalise qu’à cause de 8 années de gestion calamiteuse il a laissé précipiter son pays dans la banqueroute (un remake puissance mille de ses exploits passésà  propos des Caisses d’Epargnes américaines?) .

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Le dossier à préparer par Obama n’est pas facile non plus. Le président russe a d’emblée rappelé la Crise Géorgienne, (fomentée selon lui par le Pentagone), et, ses vives critiques concernant  l’installation à ses portes d’un arsenal provocateur de batteries antimissiles-puissant radar.  (Dispositif pour lequel les américains avaient reçu l’accord de l’OTAN en février 2008).

 Ce dossier s’alourdissant par les complications de la politique polonaise (où deux frères jumeaux se détestent, contrecarrent)  ’avec un Président et un premier ministre qui ne s’entend pas sur la politique étrangère  à mener ! B. Obama doit sentir le roussi car il a démenti vouloir, à l’heure présente, poursuivre le projet de bouclier antimissile. Il assure ne vouloir prendre aucun engagement tant qu’il n’aura  pas les preuves de l’efficacité de tels dispositifs.Décevant  le président L. KACZYNSKI.

Pour lequel des deux leaders dynamiques et hypermédiatisés brilleront les yeux de Chimène ?

(Mise à jour après le 15 novembre : La rencontre Obama avec une autorité  russe en Europe n’a pas eu lieu…mais le  test semble avoir été remporté par Obama…car on a plus parlé de sa prestation télévisée ce-jour là que du sommet…ayant accouché d’une souris…).

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