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BHOUTAN…le pays du « Bonheur National Brut« 

Le 6 novembre 2008, Jigme Khesar Namgyel Wangchuck est devenu, à 28 ans le plus jeune souverain du monde. Diplômé d’Oxford, il s’est engagé dans un discours à protéger son pays, le BHOUTAN, des conséquences de la mondialisation. . Quel est donc ce pays ?

Le Bhoutan est une monarchie constitutionnelle bouddhiste de 2.327.849 habitants, située sur un territoire de 47.000km2 (entre l’Inde, la Chine et le Népal) qui a obtenu son indépendance le 8 août 1949 et dont la capitale est THIMPHOU. Très montagneux (point culminant 7553m) il a une économie satisfaisante tirée de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de la vente d’électricité (hydrodynamique) à la Chine qui lui permet d’afficher le plus fort PNB par habitant d’Asie avec 1400 dollars. Le taux de fécondité des femmes est de 4,67 et l’espérance de vie de 55 ans.  

Mais le pays se distingue surtout par sa politique.

En effet, depuis le début des années 1970, le père du nouveau roi  avait opposé une philosophie du Bien-être… à la course à la croissance.  Ainsi ayant définitivement abandonné « l’indice de Produit National Brut » il l’a remplacé par un nouveaux concept : BONHEUR NATIONAL BRUT !

« Poursuivre une croissance raisonnable et respectueuse de l’environnment … voilà le secret de la bonne gouvernance « …dit le souverain. Il invita, à l’assemblée générale de l’ONU, les pays en crise financière, à réfléchir sur la philosophie politique de sa nation. Car ce petit pays, certes à forte identité culturelle, affiche un taux de croissance de 8%.

 « La spiritualité est une valeur plus sûre que le matérialisme » 
 assure le roi de ce pays… où école et santé sont gratuites

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Dans les années 70 les français aussi réfléchissaient à  l’escalade non maîtrisée d’une croissance qui épuisait les ressources naturelles tout en  provoquant une pollution irréversible. Les travaux de Jacques Ellul, Yvan Illich, etc…amenaient à préconiser une croissance nulle.  Alors que le perpignanais Alfred Sauvy parlait de « croissance zéro« ….Mais les occidentaux n’ont pas eu la sagesse de mettre en pratique un changement de rythme de la production-consommation….