Le 7 janvier 1889
Van GOGH peint « l’homme à la pipe« ..(Il y aura plusieurs versions)
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En 1888, Théo,
(frère cadet et protecteur)
lui annonce son mariage.
Le choc est violent pour Vincent qui craint de perdre l’affection de son frère.
Le 24 décembre de la même année…
il se coupe l’oreille.
Sa vocation reprenant le dessus,
le 7 janvier 1889,
il fait ce nouveau auto-portrait.
Quel est donc ce grand peintre ?
Vincent est né le 30 mars 1853 au Pays-Bas.
Fils d’un pasteur calviniste et d’une mère fille d’un relieur à la Cour. La famille est d’ancienne bourgeoisie, déjà notable aux XVI° et XVII° siècles.
Aîné de six enfants, on, lui donna le nom du premier enfant mort-né.
Sa vie fut un échec complet sur le plan des amours, de la famille, des contacts humains…
sauf avec son frère cadet : Théo.
Celui-ci l’aida toujours comme en témoigne une
correspondance de 652 lettres !
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Son talent se révéla définitivement au village du Brabant de Nueumen où il réalisa de puissantes études du monde paysanen séjournant chez l’habitant.
Quelques 200 tableaux à la palette sombre et aux coups de brosse expressifs confirmèrent ses dons de dessinateur et de peintre.
Naturaliste (influencé par l’oeuvre de Zola), il définira l’ensemble de ses études aboutie « Les mangeurs de Pommes de terre« .
C’est cette oeuvre majeure qui révèle sa sensibilité inquiète et véhémente selon, les critiques. Pour lui, (jamais content de ce qu’il peint), c’est la seule série de toiles qu’il trouve digne d’être exposées.
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L’oeuvre la plus connue du grand public est vraisemblablement « Les tournesols » ; qui inspirera une chanson à Jean FERRAT. (CD 1991)
« Mon prince noir et famélique
Ma pauvre graine de clodo
Toi qui vécu fantomatique
En peignant tes vieux godillots
Toi qui allais la dalle en pente
Toi qu’on jetait dans le ruisseau
Qui grelottais dans ta soupente
En inventant un art nouveau
T’étais zéro au Top cinquante
T’étais pas branché comme il faut
Avec ta gueule hallucinante
Pour attirer les capitaux
Mais dans un coffre climatisé
Au pays du Soleil-Levant
Tes tournesols à l’air penché
Dorment dans leur prison d’argent…. »
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Le 31 janvier 1890
naît le premier fils de Théo ;
Vincent est le parrain de son neveu qui porte son nom et héritera de toutes ses toiles.
En juillet de la même année, dans une crise de détresse, se pensant à la charge de son frère, il se tire une balle dans la poitrine.
Il meurt 2 jours plus tard en présence de Théo à Anvers-sur-Oise (29 juillet 1890).
Théo ne lui survivra que 6 mois. Il mourra dans un hôpital de la syphilis.
Les deux frères reposent côte à côte.
« Je me sens un raté. Voilà pour mon compte. Je sens que c’est le sort, que j’accepte et qui ne changera plus »
auraient été le mot d’adieu du grand peintre ; qui mourût dans la misère alors que ses toiles ont participé à faire la fortune de commerçants !
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Autres 7 janvier
Naissances
- 1528 : Jeanne d’Albret (Reine de Navarre)
- 1873 : Charles Péguy (écrivain)
- 1985 : Lewis Halmiton (pilote anglais de formule 1).
Décès
- 1896 : Verlaine (poète)
- 1989 : Shôwa (Empereur du Japon).
Evènements
- 1807 : l’Angleterre déclare le blocus des côtes françaises
- 1907 : Maria Montessori crée la première »Casa dei bambini«
- 1932 : Washington s’élève contre l’intervention japonaise en Chine.
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