13 janvier … Zola

 

13 janvier 1898
Emile ZOLA publie  « J’ACCUSE »   dans  L’Aurore

          

« Le Naturalisme, déclara Zola, est une littérature républicaine ; le romancier doit prendre parti, démasquer l’injustice, dire la vérité ».
Ainsi, le 13 janvier 1898, convaincu de l’innocence du capitaine Dreyfus, il  fait paraître  une lettre ouverte au Président de la République. Il dénonce une machination politique, n’hésite pas à s’attaquer au Ministre de la guerre, aux militaires et à leurs tribunaux.
Cette publication lui vaut d’être condamné à un an de prison et 3.000 francs d’amende (le maximum)…Il s’exile à Londres avant d’être arrêté.

Né à Paris le 2 avril 1840, (d »un père italien),  il vit son enfance à Aix-en-Provence  ; où son père ingénieur des Ponts & Chaussées construit le Canal. A la mort de son père (1847), sa mère l’élève seule.
Il « monte » à Paris. 
Recalé 2 fois au baccalauréat (à cause du français !), il commence sa vie professionnelle comme employé aux écritures dans les docks de la Douanes ; avant d’être embauché, en mars 1862, en tant que commis de librairie chez Louis Hachette.
 

Voulant devenir écrivain, il doit vivre de sa plume  journalistique.
Marié à une amie des temps de galère, sa vie bascule quand il tombe profondément amoureux de sa lingère (avec laquelle il aura deux enfants). Magnanime, l’épouse trompée s’occupera des enfants après sa mort (leur permettra de porter le nom du père.) 

Pour son oeuvre il fait un travail analytique…
Il veut expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres, se comporte dans une société…en s’épanouissant …pour donner naissance à d’autres individus…qu’on croit différents,… mais qu’une analyse montre intimement liés les uns aux autres.

L’HÉRÉDITÉ a ses lois, comme la pesanteur…
Il appelle cette doctrine le NATURALISME

Dans ce but il publie :
« Les Rougon-Macquart« …
20 romans retraçant l’histoire d’une famille, (plusieurs générations), sous le Second Empire. Nombreux  furent adaptés au cinéma avec leur titre original comme Germinal (1885) – La Faute de l’abbé Mouret (1875) – Nana (1880)  – La bête humaine (1890) etc…

                                 

La perte de sa mère et de son ami Flaubert, en 1880, engendre une dépression.

Enfin, en 1881, il connaît ses premiers succès et une autonomie financière avec la publication régulière des romans de son Oeuvre.
Il ne s’intéressait pas à la politique, seulement aux faits sociaux…
Il meurt le 29 septembre 1902 à Paris.

Anatole France dira : » Il fut un moment de la conscience humaine« . 
Enterré à Montmartre,  ses cendres reposent au Panthéon depuis le 4 juin 1908.
 

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Autres 13 janvier

- 1915 : tremblement de terre en Italie (région Avezzano – 30.000morts)
- 1972 : Nixon annonce le retrait de 70.000 soldats de plus du Vietnam
            (arrivée 549.000 soldats – il en restera 69.000)
- 1993 : 127 pays signent à Paris une Convention interdisant
             les armes chimiques
- 2000 : 1ère greffe des mains par l’équipe du professeur Dubernard
             (Hôpital Edouard herriot à Lyon)

Naissances

- 1899 : Humphrey Bogart (acteur américain)
- 1913 : Gilbert Cesbron (écrivain)
- 1915 : Louis Amade (préfet, auteur de texte pour Bécaud)

Décès

- 0703 : Jito (impératrice du Japon)
- 1906 : Alexandre Popov (physicien russe)
- 1996 : Denise Grey (comédienne):