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Et pour récompenser ton zèle en ces devoirs
Si doux qu’ils sont encore d’ineffables délices,
Je te ferai goûter sur terre mes prémices :
La paix du coeur, l’amour d’être pauvre, et mes soirs
Mystiques, quand l’esprit s’ouvre aux calmes espoirs
Et croit boire, suivant ma promesse, au Calice
Éternel, et qu’au ciel pieux la lune glisse,
Et que sonnent les Angélus roses et noirs,
En attendant l’assomption dans ma lumière,
L’éveil sans fin dans ma charité coutumière,
La musique de mes louanges à jamais,
Et l’extase perpétuelle et la science,
Et d’être en moi parmi l’aimable irradiance
De tes souffrances, – enfin miennes, – que j’aimais !
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