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Le 21 juillet 303
mort de
Victor de Marseille
« Je suis chrétien,
je méprise vos dieux et je confesse Jésus-Christ. »
On l’étendit sur un chevalet,
son corps fut affreusement déchiré.
Mais quel était donc ce martyr ?
Né au milieu du IIIème siècle dans une famille noble chrétienne de la cité phocéenne, il sert avec vaillance les empereurs jusqu’à l’avènement de Maximien qui persécute les croyants.
Son zèle à encourager ses compagnons dans leurs épreuves, l’amène devant l’empereur. Promesses, menaces, tortures n’auront aucun effet pour lui faire renier sa Foi.
Ayant refusé de sacrifier à Jupiter, il renverse malencontreusement l’autel : on lui coupe le pied.
Placé sur la meule d’un moulin pour être broyé : la machine se brise.
Finalement il aura la tête tranché.
Au début du ve siècle arrive à Marseille celui qui est peut-être le plus grand personnage de son histoire saint Jean Cassien.
Né en 365 près des bouches du Danube, moine à Bethléem, moine pèlerin en Egypte, diacre de Saint-jean-Chrysostome à Constantinople, prêtre à Antioche ou à Rome, le voilà au printemps de 416 à Marseille où l’évêque Procule le retient et où il installa la vie monastique sur cette paisible rive sud du Lacydon. Il construit une petite chapelle, une «memoria », sur la tombe des deux martyrs pour y célébrer l’Eucharistie; sans doute avait-il trouvé cet usage déjà en honneur sur ce «Martyrium », sur cette « confession ». Il était traditionnel dans l’Église de joindre au Sacrifice du Christ le sacrifice de ceux qui étaient morts pour Lui, et les tombes sur lesquelles était célébrée la messe étaient toujours des tombes de martyrs….
(Suite sur le site officiel : www.saintvictor.net)
J’ai une grande tendresse pour cette Abbaye…ayant clamé ma Promesse scoute dans sa crypte, assisté au catéchisme, fait ma confirmation dans le choeur de cette cathédrale majestueuse…
C’est avec émotion que je me souviens de ces jours d’hiver où nous arrivions tôt dans la nuit afin d’entrer dans les premières pour la cérémonie de la Vierge Noire pour laquelle la nef était bondée d’ouailles priant avec ferveur leur cierge à la main et un voeu très cher aux lèvres muettes…
Puis quel régal, à la sortie de l’Office de courir vers le boulanger de l’endroit qui fabriquait les délicieuses Navettes de Saint Victor.
Ingrédients pour 25 navettes :
500 g de farine – 250 g de sucre – 75 g de beurre ramolli à la fourchette – 3 œufs + 1 jaune – 50 ml d’eau de fleur d’oranger – 50 ml d’eau – 1 c. à thé de lait ou d’eau – 1 pincée de sel.
Mélanger la farine, le sucre et le sel ;
former une fontaine; mettre les œufs, l’eau de fleur d’oranger et le beurre;
mélanger en versant peu à peu l’eau pour obtenir une pâte un peu ferme;
laisser reposer au frais pendant 1 heure.
Séparer la pâte en petites boules de 50 g chacune environ; rouler pour obtenir une forme ovale; pincer les deux extrémités pour faire les pointes de barque; à l’aide d’un couteau, faire un incision profonde sur le dessus dans le sens de la longueur – à la cuisson, la fente va ouvrir pour former l’intérieur de la barque;
déposer sur une tôle à biscuits beurrée et farinée;
laisser reposer à nouveau pendant 2 heures.
Battre le jaune d’œuf avec le lait ou de l’eau; badigeonner ce mélange sur chaque navette pour les dorer;
cuire à 180º C. (350º F.) jusqu’à ce que les navettes prennent une légère teinte dorée.
Vérifier régulièrement car la cuisson est rapide
Autres 21 juillet
- 1906 : Alfred Dreyfus est réintégré au grade de capitaine
- 1969 : Apollo 11 Neil Armstrong et Buzz Aldrin sur la Lune
- 1985 : Bernard Hinault gagne son 5° Tour de France à 31 ans
Naissances
- 1899 : Hemingway (écrivain américain – htttp://osee.unblog.fr/2009/07/ )
- 1931 : Sonny Clark (pianiste de jazz américain)
- 1971 : Charlotte Gainsbourg (actrice-chanteuse française)
Décès
- 0303 : Victor de Marseille (officier de la légion martyr chrétien)
- 1796 : Robert Burns (poète britannique)
- 2007 : Jesus de Polanco (homme d’affaires espagnol, éditeur de »El Païs« ) .
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