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J’entends dire, moi qui suis mort,
De vous autres vivants, des choses misérables :
Que chez vous le triomphe est aux inexorables,
Que les hommes en sont encore au talion,
Qu’ils trouvent le renard plus grand que le lion,
Que leur vérité louche et que leur raison boite,
Et qu’on fusille à gauche et qu’on mitraille à droite,
Et qu’au milieu du sang, de l’horreur et des cris,
C’est un forfait d’offir un asile aux proscrits.
Est-ce vrai ? Je le crains. Est-ce faux ? je l’espère.
Mais laissez-moi, je suis honnête en mon repaire.
Mon fils boira la même eau pure que je bois.
Vous m’offrez la cité, je préfère les bois ;
Car je trouve, voyant les hommes que vous êtes,
Plus de coeur aux rochers, moins de bêtise aux bêtes.
HUGO
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Bonsoir
Oui,les hommes actuellement sont bien trop misérables.
Trop de guerres trop de malheureux!
Les animaux bien souvent se conduisent mieux.
Merci pour ce beau texte qui fait réfléchir.
Amicalement et bonne nuit
Francine
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Heureusement que nous sommes encore quelques un(e)s à penser ainsi…
Bonne nuit Francine
Dernière publication sur Mes émotions : A cette enfant que j'étais °°°°°