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« Je pense à ces deux journalistes emprisonnés en Afghanistan dont on ne doit pas donner le nom. Je pense à eux, et je voudrais vous persuader que tous les efforts sont faits pour les sortir de leur prison au plus vite…..Et je ne voudrais pas là, non plus, que s’installent les malentendus. Je l’ai dit, je le répète: il y a des risques nécessaires aussi bien pour les journalistes que pour les humanitaires…
…risqué et particulièrement lorsqu’on est journaliste d’investigation, et particulièrement lorsqu’on s’intéresse aux événements internationaux…où nécessairement, on doit faire des choix qui ne sont pas toujours guidés, suffisamment encadrés…C’est comme ça » car « si vous ne le faisiez pas, le monde serait différent ».
Manifestement,
le ministre Kouchner, en présentant ses voeux à la presse, a voulu dissiper les malentendus et faire taire la polémique survenue après les propos de Claude Guéant.
Ce dernier estimait que le « scoop ne devait pas être recherché à tout prix« …
La profession, à juste titre, était en émoi !
Non seulement en 2009, selon Reporters sans frontières,
22 journalistes sont morts en accomplissant leur devoir d’information,
mais en plus France Télévisions n’a pas relevé l ‘offense.
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Un communiqué de la SDJ s’indigne :
« Cette grave remise en cause de nos collègues, kidnappés dans l’exercice de leur métier, révèle un cynisme effrayant. Le conseiller Guéant choisit de polémiquer, alors que leur vie est actuellement en danger«
Comment interpréter les propos du conseiller de l’Elysée ?
« Ils font courir des risques aussi à beaucoup de nos forces armées qui, du reste, sont détournées de leurs missions principales…coût tout à fait considérable »…?
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La Société des journalistes de l’agence Capa considère
« injuste et inacceptable le fait de mettre en cause le professionnalisme de nos confrères de France 3 enlevés le 30 décembre dernier en Afghanistan…..Elle soutient pleinement la société des journalistes de France 3″.
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Enfin, l’Association Albert Londres communique :
» marquer sa solidarité avec tous les journalistes qui, à travers le monde, parfois au péril de leur vie et de leur liberté, tiennent à exercer leur métier ».
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« Albert Londres (relève l’association) n’aurait jamais accepté de se laisser dicter les sujets sur lesquels il devait enquêter, encore moins ceux sur lesquels il ne devait pas enquêter, quels que soient les dangers. Cette règle est un principe de base de notre métier, aujourd’hui comme hier ».
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Chaque citoyen(ne) ne peut
qu’approuver-remercier
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Article
Le 21 janvier…JONASZ
http://osee3.unblog.fr/2010/01/22
Le journalisme d’investigation est un métier très dangereux, c’est une vocation !
ARSENE GRISALI
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Oui c’est une vocation !
Mais quelle belle Mission : chercher la Vérité afin que des citoyen(ne)s puissent agir en conséquence.
Si je pouvais refaire ma vie, je crois que je choisirais cette voie…
OSEE